On a fait l’expérience, pour ne pas dire subi, l’afterwork norvégien. En effet les gens ont fait la fête dans la rue jusqu’à 3h du matin! Bon après cette nuit un peu agitée on a droit à un super petit dej, où je me lance et goûte des trucs typiques: un genre de hareng confis, un caviar orange fluo et de la salade de betterave. Pas mal du tout ! On a aussi la joie de trouver des capsules Nespresso, ça change du jus de chaussette.
On se met ensuite en route et continuons notre descente vers les îles Lofoten. Après avoir traversé Lødingen nous quittons l’archipel des Vesterålen et arrivons sur l’île d’Anstvågøy, la première de l’archipel des Lofoten.
Nous faisons un stop à Svolvaer, un joli port d’une petite ville vivant de la pêche et où s’arrête évidemment ce cher Hurtigruten. Le temps n’est pas au beau fixe, il pleut et vente, mais c’est une île on se dit que le temps va tourner ! En quittant la ville, on tombe sur la cathédrale des Lofoten.
On reprend notre route pour Henningsvaer, un authentique village de pêcheurs de 450 habitants, aujourd’hui abritant plein de petits magasins d’artisanat local, situé sur une presqu’île de plusieurs îlots reliés par des ponts. On s’arrête y manger un goûter dans un ravissant petit café qui fait aussi des bougies et dans lequel on était venu en 2016 lors de notre premier voyage en Norvège. On avait prévu de monter sur la montagne qui surplombe le village pour le voir d’en haut (Festvagting), vous voyez la montagne sur la photo du port ? Non? Bah nous non plus. Le haut est caché par un nuage qui n’a pas l’intention de bouger. C’est raté pour la rando. On arpente donc plutôt ça ravissant village et allons voir le terrain de foot qui a fait le renom du village. On y voit aussi de nombreux étendards à morue séchée. Berk !
En quittant le village, on s’arrête encore à Rørvikstrand, jolie plage qui s’avère être un super spot de camping, on le note pour une prochaine visite en tente !
On fait ensuite un crochet par Kalle ou quelques rorbuer s’éparpillent le long d’un petit fjord. Magnifique nature dans ce coin de bout du monde à nouveau. On suit un étrange panneau indiquant « Move art » et on atterrit dans un improbable campement pour « partages d’expériences, de yoga et de slackline ». Vraiment improbable, quelques tentes se nichent au fond d’une crique mystique ou des slacklines sont suspendues haut dans le ciel entre deux cailloux. C’est décidément une ballade surréaliste. On explore les environs, c’est super beau et il n’y a strictement personne sur ce petit chemin qui s’enfonce dans les bosquets. Moralité; j’aurais eu ma rando et en bonus personne sur le chemin (en comparaison du projet initial beaucoup plus connu). Vive la pluie !
Après ces péripéties, nous découvrons notre hôtel du soir: une petite cabane de pêcheur, ou rorbuer. C’est adorable !
Nous allons ensuite manger dans un petit restaurant typique à Svolvaer, l’endroit s’avère adorable. Dans une ancienne maison de pêche se trouve un endroit tout cozy, en bois, avec quelques plats vraiment délicieux. Patrick se lance à nouveau avec son poisson séchée réhydraté, je le trouve bien courageux et me contente de la version fraîche du même poisson. C’est délicieux.
De retour à notre cabane de pêcheur, nous passons la soirée sur le canapé à regarder les éléments se déchaîner dehors, c’est impressionnant. On se fait du thé et se serrons sous le plaid, l’un lit et l’autre tente d’apprendre le yukulélé, on adore cette ambiance de fin de monde. Et pour une fois, il fait nuit !
Klåm
Résumé en vidéo
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