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Jour 5: Carnac - Belle-Île-en-Mer

Ce matin, on se réveille dans notre petite cahute et, après un déjeuner breton fais de Kouing Amann et de Gouilagh, une brioche d’ici, on se met en route pour Quiberon. En route, on longe l’alignement de menhirs de Carnac, assez impressionnant.

On roule sur la presqu’île le long de la Côte Sauvage en voyant des paysages magnifiques avec de l’écume qui s’envole, on se croirait en soirée mousse ! La baignade est simplement interdite tout le long de la côte a cause des ressacs meurtriers, en voyant la puissance des vagues on veut bien croire !

On laisse le bus au parking et prenons nos vélos, direction le ferry à Quibéron, station balnéaire lancée au 20e par les lyonnais apparemment. On apprend qu’on est le dernier à partir en raison d’une tempête prévue, on se dit à ce moment-là que le plan camping en tente s’annonce compromis. On trouve une chambre à Belle-Ile et ne prenons donc pas l’entier du matos de camping, c’est peut être pas plus mal compte tenu du fait qu’on est les seuls zinzins à embarquer à vélo !!

La traversée est franchement chaotique, on vous passe le détail mais une odeur de vomi flotte dans l’air et il faut regarder ou on marche, on finit par sortir sur le pont et s’accrocher à une barrière tellement il y a de vent et de vagues ! C’est une expérience de fou, et vraiment on peut assurer on n’a pas le mal de mer !!

On débarque sur Belle Île à Palais et prenons enfin une galette bretonne, la première de nos vacances, avec une bolée de cidre. La légende veut que les fées de la forêt de Brocéliandre ont jeté leurs contînmes de fleurs dans le golfe du Morbihan après avoir été chassées de leur domaine. 3 des couronnes s’échappèrent et formèrent au large Belle-Ile, la plus grande des îles bretonnes, ainsi que Houat et Hoëdic. A cause de sa position stratégique, Belle Île a été pillée par les saxons et les normands à de nombreuses reprises, et même par les allemandes durant la WW2.

Après ce bon ravitaillement, on attaque la traversée en largeur jusqu’au phare de Goulphar, un phare qui culmine à 92m! On s’économise les 247 marches car la plateforme du phare est fermée à cause du vent ! Il faut bien admettre qu’on n’a jamais vécu un vent pareil, qu’on se prend évidemment en plein face pour rouler ! Pour vous prouver qu’on exagère pas, sachant qu’il y a des rafales à 97km/h!

On roule ensuite un peu plus loin à Port-Coton pour admirer les aiguilles qui sortent de la mer ! Sans rire on se fait malmené par les bourrasques de vent et on reste prudemment loin du bord, mais on l’écume qui s’entasse pareille à de la ouate (d’où le nom) et les vagues qui s’écrasent au bord avec une force inouïe. C’est vraiment splendide !

Ensuite on va voir la plage de Donnant, on se prend une rincée donc on ne voit pas la plage de sable « roux doré pailleté de blanc et de noir », n’en demeure pas moins que c’est très beau.

25 kilomètres plus tard, on termine notre périple au nord de l’île à Sauzon où de jolies maisons alignées le long du port nous accueillent. Finalement pas tant de pluie mais des bourrasques de fous furieux, on est assez ravis d’arriver à l’hôtel et de dormir dans une chambre ce soir.

On prend un apéro, et des huîtres (paradis sur terre), dans le ravissant port de Sauzon, ou la marée est si haute qu’elle a envahit un chemin pédestre !

Nous mangeons ensuite dans le restaurant du phare dans le port de Sauzon où je goûte de l’araignée de mer et Patrick de la langoustine, c’est délicieux ! Bonne nuit au sec !


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