Ce matin, nous nous réveillons après une vraie nuit de sommeil. Nous nous mettons en route pour Nantes, ville ni tout à fait bretonne ni ligérienne. Décrite comme ville sirène, la 8e agglomération de France connaît apparemment un regain d’intérêt. Nous y entrons donc avec le bubus et le challenge habituel consistant à trouver un parking suffisamment haut. Par chance, nous trouvons un parking extérieur sécurisé près du CHU. Nous partons alors pour l’île de Nantes qui résulte de la fusion de plusieurs îles et qui abrite entrepôts, entreprises, hautes écoles et habitations. Le résultat est assez marrant, pour vous faire une idée.
Nous arrivons alors dans un endroit improbable dans d’anciens hangars de chantiers navals. Il s’agit des « Machines de l’île », soit du lieu d’improbables constructions mécaniques décrites comme un mix de Jules Verne et Leonard de Vinci. La queue immense nous empêche d’aller voir la galerie des machines malheureusement, mais nous observons le "Carrousel des mondes marins", un manège de 25m de haut et 22m de diamètre installé au bord de la Loire. Nous passons aussi à côté du "Grand éléphant", un éléphant de 12m de haut qui peut embarquer 50 personnes et les promener pendant 30 minutes, une prouesse technique faite de bois et de métal.
Nous gagnons ensuite le centre ville. En chemin, nous traversons le cours Cambronne, du nom d’un général né et mort à Nantes ayant participé au guerre de la Révolution puis de l’Empire. C’est un très joli endroit, dessiné par Crucy.
Nous poursuivons par une jolie place, la place Graslin, surplombée par le Grand Théâtre, construit par Crucy aussi.
Nous descendons ensuite la rue Crébillon d'où nous apercevons l'église Sainte-Croix, puis trouvons le passage Pommeraye, un passage couvert abritant des magasins et visiblement très connu pour avoir été le lieu de tournage de plusieurs films.
Nous passons ensuite sur la place Royale, une place reconstruite après avoir été bombardée en 1943, ayant en son centre une fontaine au milieu de laquelle l’épouse de Poseidon tient un trident souvent subtilisé par les jeunes nantais, ça semble d’ailleurs être le cas aujourd’hui. Patrick se moque de mon mode touriste passionnée du Routard.
Nous tombons ensuite sur la plus jolie librairie que j’ai vu, si un jour je disparais c’est très probable que vous me trouviez ici à travailler comme libraire.
Après ça, nous nous arrêtons dans un petit bistrot trop chouette proposons de la street food de poisson, et dégustons alors un incroyable sandwich au homard et un ceviche de dorade pour Patrick, suivi d’un dessert offert car nous avions le Routard. Vraiment une super adresse, avec des gérants tres sympa qui nous font des recommandations pour la suite du voyage.
Nous passons finalement devant la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Jean, fermée pour rénovation depuis 2020 suite à un incendie, mais dont on admire la façade gothique.
On se remet ensuite en route pour Pornic, située sur la côte de Jade ainsi nommée en raison de la couleur de son eau. On trouve un petit village très animé car il y a une fête nautique avec défilé des vieux bateaux dans le port ! On se balade ainsi sur les quais avec arrêt à la poissonnerie, le souper s’annonce au top !
Petit détour par la pointe de Saint-Gildas où nous admirons un océan déchaîné ! Les vagues se brisent sur la plage où les petits coquillages s’entassent. On aperçoit aussi le rocher percé, point instagrammable du coin (et pourtant oublié du Routard!)
Cap ensuite sur St-Lyphar, dernière halte dans la Loire Atlantique, pour passer dans le Morbihan dès demain. Nous arrivons dans un endroit tout à fait improbable, un habitant qui propose de camper sur son terrain avec accès aux sanitaires et à l électricité. C’est absolument charmant, une maison typique au toit de chaume et un accès à une piscine joliment arrangée, vu la météo on doute d’en profiter mais on est seul au monde avec pour voisins… des nez noirs ! Si si, au fond fond de la Bretagne, on retrouve nos moutons valaisans typiques, avouez que c’est comique !
Patrick grille sa sole avec bonheur pendant que je réchauffe un émincé crevette encornet trouvé à la poissonnerie, que nous accompagnons de pâtes aux légumes du jardin (courgettes tomates) et de salade de concombres (du jardin évidemment). Une belle soirée se profile !
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