Après un super petit-dej dans notre cabane où nous avons dormi dans le silence le plus total, nous nous mettons en route pour le Mont-Saint-Michel. Pour la petite histoire, le Mont serait né de l’apparition de l’archange saint Michel en 708 auprès de l’évêque d’Avranches. Celui-ci aurait donc engendré le début de la construction du Mont avec d’abord une modeste chapelle. Au Xe siècle, le duc de Normandie y installe une communauté de moi des bénédictins qui construisent peu à peu le Mont, sachant que l’abbaye ne sera terminée qu’en 1523! Il s’agit ensuite d’une forteresse imprenable durant la guerre de Cent Ans grâce aux remparts qui protègent tout le village. A la Révolution, l’abbaye devient cependant une prison, et ce jusqu’en 1863, avant d’être classée monument historique l’année suivante.
Nous arrivons donc après quelques virages en compagne à une colonne de voitures, c’est impressionnant mais très bien organisé. On se parque donc et prenons nos vélos, eh oui on va au Mont-Saint-Michel à vélo, sous les deux envieux des hordes de touristes attendant la navette où allant à pied. C’est vraiment magique d’y arriver à vélo ! Point historique: le Mont s’ouvre aux touristes dès le XIX et était alors reliée par une digue-route. Ce n’est qu’en 2015 que le Mont redevient une île reliée par le pont que l’on a traversé à vélo et non accessible aux véhicules. Ça a donc bien changé depuis que Patrick moi l’avons respectivement visité durant notre adolescence.
Par contre disons-le franchement la magie s’arrête là. Il y a un monde démentiel. On se fraie quand-même un passage dans les ruelles et admirons l’abbatiale qui apparaît au détour d’un escalier ou d’une rue pavée. Impossible de visiter il y a vraiment trop de monde. On se contente donc de déambuler et repartons finalement assez rapidement avec nos vélos. Voilà un aperçu du monde !
On reprend la route et poursuivons en Normandie direction Etretat (sans s’arrêter par les plages du débarquement que nous avions visité lors de notre voyage en Irlande, voir section Irlande du blog si jamais). Nous trouvons un camping à la ferme à quelques kilomètres et nous y arrêtons pour la nuit. Nous partageons les lieux avec plein de chevaux, la douche se situant en-dessous de l’écurie, c'est très improbable!
Le soir, nous décidons de profiter d’une dernière soirée face à la mer et allons à Fécamp manger des moules dans le port, on voit un magnifique coucher de soleil et on profite encore de chaque instant !
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