Ce matin, nous nous réveillons au bord de notre lac au milieu de notre forêt, tout est calme et paisible cet endroit est vraiment idyllique.
Après le petit-déjeuner nous allons visiter le chenil qui comprend 200 chiens et tombons sur une jeune guide passionnée et passionnante qui nous explique plein de choses ! Nous apprenons ainsi que les chiens ici sont des husky d’Alaska, apparemment la race de husky la plus docile car leur lignée a été croisé avec des chiens de chasse. Elle nous explique qu’il y a 24 chiens de compétition, qui courent des concours allant de 600 à 1200km. Chaque chien a la chance de faire partie de l’équipe et passe des essais, vraiment comme des athlètes humains, mais malgré que la race soit faite pour cela il y a des chiens qui semblent plus faits pour la compétition que d’autres. Le meilleur exemple qu’elle donne est celui d’un chien appelé Cowboy qui était super fort mais refusait de manger à l’extérieur! Il a donc dû être évincé des compétitions car il s’épuisait et perdait trop rapidement du poids. Elle compare ensuite les compétiteurs à des athlètes, expliquant qu’ils ont un régime strict et des massages tous les jours ! Elle-même fait de la compétition et explique que c’est très difficile car on dort très peu, les besoins des chiens passant toujours avant ceux des humains. Il y a des checkpoints obligatoires où l’on vérifie l’état des chiens et il n’est pas rare de partir à 12 ou 8 chiens et de finir avec 2-3 chiens de moins car ils ont par exemple perdus trop de poids. Elle explique encore que leur position dans l’attelage change constamment car à l’avant les chiens doivent suivre les instructions et guider le reste, ils ont donc plus de charge mentale, et à l’arrière c’est difficile pour le chien car le poids de la luge pèse lourd. La position des chiens dépend également du terrain, si la neige est lourde on va préférer des chiens légers à l’avant pour faire la trace et faire que les chiens lourds s’enfoncent moins par exemple.
Nous entrons ensuite dans la partie touristique, c’est-à-dire les chiens non compétiteurs, et elle ouvre la porte à 32 bébés qui nous courent dessus, ils sont absolument adorables ! Les bébés mangent 3x par jour contrairement aux adultes qui n’ont qu’un repas le matin (en été). Ils seront tous testés pour voir s’ils deviendront chien de traîneaux ou non, et cette année certains ont été vendus car les portées étaient toutes très grandes et ils ne peuvent pas tous les garder ! Cela dit, ils sont toujours vendus à des personnes faisant de la compétition (les musées) et jamais à des particuliers, c’est donc une race très spécifique. Nous apprenons encore qu’ils sont dehors par tous les temps. La seule exception est quand la température descend à moins de 30 et que leur fourrure n’est pas assez épaisse ou qu’ils ne sont pas assez nombreux pour se réchauffer parmi, alors ils les laissent parfois dedans mais ce n’est pas le cas de cet élevage par exemple. Après ces explications, nous aidons la guide à les remettre dans leur enclos respectif, ce qui est très drôle car certains ne semblent pas pressés de rentrer, puis quittons les chiens à regret.
Nous nous mettons ensuite en tête de tenter le canoë, et nous baladons sur le lac. C’est franchement facile, soit c’est plus simple que le kayak soit on est définitivement passé pro. On s’approche du kota de l’île centrale relié par un ponton de bois et servant de salle de fêtes pour les repas des grands groupes. Ça doit être sympa !
Confiant dans nos compétences de navigation aquatique, nous troquons le canoë pour les paddles. C’est alors une autre histoire. On se lance à genou, et prenons la confiance. Je me lève et pagaie sans trop de difficulté, et tourne la tête juste à temps pour voir Patrick tanguer un coup à gauche, un coup à droite, puis dans l’eau dans un concert d’éclats de rire de ma part. Il se hisse sur son paddle et m’explique avec le plus grand sérieux que c’est la faute du paddle qui n’est pas assez gonflé. Qu’est-ce qu’on rigole !
Nous nous mettons ensuite en tête de faire un des chemins de randonnée entourant notre lodge, et choisissons celui sensé nous mener vers des élans. Nous marchons dans la forêt pendant plus d’une heure en guettant le moindre buisson, mais à part deux immenses grues cendrées, rien à l’horizon. C’est magnifique cela dit.
Après nos expéditions de la journée, nous sommes bien contents de manger à la mode suédoise, c’est-à-dire comme en Suisse allemande, à 18:30! Et là, je suis si heureuse, il y a des pâtes ! Enfin, après 8 jours, je peux remanger des pâtes, joie et bonheur.
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Nous profitons ensuite du rituel nordique entre sauna, jacuzzi et lac, on devient des vrais vikings ! Bon ok le lac a 20 degrés mais quand même. On est amoureux de cet endroit.
Résumé en vidéo:
Klåm
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