Après une très courte nuit puisque nous avons fait Annecy-Zurich entre 1 et 5h du matin après un mariage car nous sommes les rois de la planification, nous voilà fin prêts au départ ! Nous faisons donc la queue dans un aéroport bondé pour déposer nos valises, j’ai visé 22.8kg (23 autorisé).. on est large !!
Nous embarquons ensuite les yeux encore à moitié fermés pour Oslo, littéralement les derniers de l’avion et à deux doigts de rater l’embarquement. Oups.
Le vol se passe sans encombre, et nous arrivons à Oslo sous un ciel maussade et l’œil vaguement plus alerte après un café pris dans l’avion, car disons-le franchement on a failli le rater et n’avions donc pas pu l’avaler avant de décoller.
Nous décidons donc de mettre à profit nos deux heures d’escale et mangeons un plat de pâtes, et sans que l’on comprenne très bien il est l’heure de réembarquer pour Tromsø ! Cette journée est une faille spatio-temporelle. Patrick pique du nez pendant que je dévore un premier livre, heureusement je suis partie avec un petit stock. Nous admirons les côtes norvégiennes depuis l’avion sous un soleil de plomb et atterrissons à 17h avec une lumière de milieu de journée. Quelle joie de retrouver ce pays !!
Apres une rapide installation à l’hôtel nous nous promenons le long du port. La plupart des restaurants sont fermés le dimanche, nous galérons un peu à trouver mais c’est si beau et on est si content qu’on s’en fiche ! On retrouvons nos petites maisons colorées et nos goélands, vraiment c’est les vacances. Et on tombe finalement sur un super resto fusion asiatique on l’on mange un délicieux pad thaï sur le port.
Et ensuite, vous nous connaissez on a dormi 3h mais on va quand même pas aller dormir sans explorer un peu… alors ni une ni deux on se lance à l’assaut de la colline qui domine Tromso d’où il paraît que la vue est magnifique. On renoue avec les déplacements en trottinette électrique et on se promène à travers le grand pont et on passe devant la cathédrale arctique (Ishavskatedralen, construite en 1965 et symbole de la ville).
Et ensuite, quelle est la première chose que des suisses vont visiter en vacances ? Un télécabine biensur ! On monte donc dans une toute petite benne (28 personnes) qui avance lentement d’où l’on voit toute la ville s’élever de plus en plus. Arrivés en haut, le spectacle est à couper le souffle. Le soleil est encore haut et projette une magnifique lumière ! Nous marchons sur le haut de la colline avec émerveillement. En réalisant que le soleil ne se couchera qu’à 22h42, pour se relever à 2h10, on se dit que ça fait quand même long à attendre et entamons la descente, à pied cette fois, il y a 1200 marches !
C’est époustouflant, on voit le soleil disparaître derrière la montagne en face et traversons une forêt de bouleaux. Arrivés en bas on a les jambes qui tremblent, heureusement on retrouve nos trott’ pour retraverser le pont et arriver à l’hôtel à 22h30, on a bien mérité d’aller se coucher ! Je suis toujours très perplexe de cette lumière à une heure si tardive.
Pleine d’espoir, je mets un réveil à minuit car notre application d’aurores boréales envoie des alertes mais il fait encore tellement jour que je crois qu’il faut admettre que cela ne sera pas visible. Je me recouche donc à côté de Patrick qui n’a rien vu de cet espoir nocturne et dort à poings fermés.
Un petit résumé en vidéo (la première, soyez indulgent)
Klåm (le retour)
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