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Jour 6 : Syöte (FIN)

Ce matin, nous nous réveillons dans notre petit chalet en rondin et sortons prendre le bus qui nous amène au petit déjeuner. C’est dans le même endroit qu’hier soir. Nous sommes au pied des pistes et voyons les enfants trépigner d’impatience devant les guichets. Pas pressés ici, ils ouvrent à 10h ! Nous remontons ensuite à notre chalet et nous préparons pour l’expédition du jour : nous partons à motoneige !! Ou ski nautique selon Patrick, qui pour une raison inconnue s’obstine à dire ça à la place de motoneige. Admettons. Nous allons donc enfiler des casques et d’énormes combinaisons par-dessus nos ensembles de ski. On ressemble à des cosmonautes. Le guide, Perti, nous explique les fondamentaux du scooter des neige : se pencher dans les virages, garder le pouce et non la main sur l’accélérateur, se tenir fermement si l’on tombe. Rassurant. Il nous informe encore sur le fait que les poignées sont équipées de chauffage afin de ne pas se geler les mains, nous montre le signe « arrêt », « départ » et « j’ai un problème », et nous voilà partis.


Patrick conduit pendant que je me tiens fermement à l’arrière. Il faut dire que ça secoue ! La piste est pleine de bosses et je suis trimballée comme un sac de patates, morte de rire. Nous passons dans des paysages magnifiques. Les arbres sont givrés, et je trouve enfin un semblant d’arbres enneigés. Je suis aux anges ! Patrick aussi, il se croit dans Fast & Furious. Nous traversons donc la forêt, puis arrivons dans un de ces fameux marais similaire à celui où nous avons fait de la raquette hier. Après quelques pointes à 65km/h, nous arrivons dans une ferme à rennes. Nous entrons dans un « kota », ces espèces d’abris typiques au centre desquels s’élèvent toujours de grands feux, et une dame nous explique qu’elle fait partie d’une des 44 familles de Laponie finlandaise à posséder des rennes. En gros, ils se répartissent les 200'000 rennes en plusieurs secteurs. Ils doivent s’en occuper durant les 3 mois d’hiver, et organisent des tournus de surveillance en été lorsqu’ils sont en liberté et non plus dans les fermes. Ils s’occupent aussi de réguler les rennes, ne dépassant pas le quota imposé par l’état car s’il y a trop de rennes, ils mangeraient tout et les élans, ours, loups et autres n’auraient plus rien à manger. En période de chasse, les familles s’occupent donc de tuer les rennes « de trop », et pour savoir à qui appartient quel renne, ils regardent leurs oreilles car deux semaines après leur naissance, les bébés rennes sont marqués à l’oreille d’un signe distinctif de la famille le possédant. Elle nous raconte encore qu’en été, les familles savent où sont leurs rennes grâce à une application permettant de localiser les rennes qui ont chacun une puce dans le cou, et que pour les habituer à revenir aux fermes durant l’hiver ils vont de temps à autre les chercher et les attraper avec des lassos pour les habituer à les suivre et à revenir à la ferme.


Nous sortons ensuite et nous dirigeons vers les attelages, car nous allons faire un petit tour tiré par un renne. Celui-ci pèse environ 100kg et peut tirer 4x son poids. Ca devrait le faire. On nous installe donc dans un traineau de bois, et c’est parti pour un petit tour. Les rennes sont agencés en caravane, le premier ayant le plus d’expérience, le second n’ayant fait que 3 hivers par exemple, et ainsi de suite avec les plus jeunes rennes en queue d’attelage afin qu’ils apprennent comment faire en regardant ceux de devant. Astucieux. Le renne derrière moi s’est pris de passion pour ma tête, car il n’arrête pas de venir à côté et de s’approcher dangereusement de moi. Patrick est mort de rire devant ma tête moyennement rassuré face aux immenses bois de l’animal. En parlant de bois, sachez que ceux-ci tombent chaque année puis repoussent durant une année entière, pour tomber lorsqu’ils sont trop lourds, etc. Leur forme est à chaque fois différente et pas forcément symétrique.


près cette petite promenade, nous reprenons nos mononeiges et repartons par un autre chemin. Vu l’enthousiasme de Patrick pour le maniement de l’engin, je le laisse conduire à nouveau et me contente de regarder les arbres enneigés. J’adore !! Nous prenons une autre route pour rentrer, avec moins de bosses. C’est vraiment fun la mononeige il faut bien admettre.

De retour à notre hôtel, nous nous promenons dans les alentours. Les arbres gelés donnent un aspect lunaire au paysage. C’est tellement beau ! Jugez par vous-mêmes.


Le soir, nous retournons manger dans notre pub-sauna. Ils font un bingo ce soir ! Bon en finlandais, donc difficile pour nous de participer.


A demain !

Klam

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